Les défis du secteur immobilier en Algérie en 2024
Le secteur immobilier en Algérie fait face à plusieurs défis en 2024, tels que :
- La hausse des prix des matériaux de construction et des terrains, qui renchérit le coût de production des logements.
- La spéculation immobilière, qui fait gonfler les prix de vente et de location des biens, au détriment des acheteurs et des locataires.
- Le déficit en logements, qui ne cesse de s'aggraver face à la demande croissante de la population, notamment des jeunes et des ménages à faible revenu.
- Le manque de transparence et de régulation du marché, qui favorise les pratiques frauduleuses, la corruption et l'évasion fiscale.
- Les risques naturels, tels que les inondations, les séismes, les sécheresses et les incendies de forêt, qui menacent la sécurité et la qualité des logements, surtout dans les villes.
Selon les prévisions des experts, les prix de l'immobilier en Algérie devraient continuer à augmenter en 2024, à un rythme variable selon les régions, les types et les qualités de biens. Les taux d'augmentation pourraient atteindre 30 % à court terme et 50 % à long terme.
Cette tendance s'explique par la persistance de l'incertitude économique, l'inflation, les fluctuations des taux d'intérêt, et la faiblesse de l'offre par rapport à la demande.
Pour faire face à ces défis, le gouvernement algérien a annoncé un nouveau programme de construction d'un million de logements entre 2021 et 2024, dont 579 500 devraient être livrés en 2024. Ce programme vise à répondre aux besoins en logement de la population, à stimuler l'activité économique, à créer des emplois, à moderniser l'infrastructure urbaine et rurale, et à améliorer la qualité de vie des Algériens.
les régions où les prix de l'immobilier augmentent le plus en Algérie sont :
- Alger, la capitale, où le prix moyen du mètre carré a atteint **250 000 DA** en 2023, soit une hausse de **12,6 %** par rapport à 2022.
- Oran, la deuxième ville du pays, où le prix moyen du mètre carré a grimpé à **180 000 DA** en 2023, soit une augmentation de **9,1 %** par rapport à 2022.
- Constantine, la troisième ville du pays, où le prix moyen du mètre carré a bondi à **160 000 DA** en 2023, soit une progression de **8,5 %** par rapport à 2022.
Ces régions sont les plus touchées par la spéculation immobilière, la forte demande et le manque d'offre. Elles sont également les plus exposées aux risques naturels, ce qui renforce la rareté des biens disponibles. Lire aussi notre article sur l’immobilier en Algérie pour plus d’informations sur le sujet.