Algérie sur la liste grise du GAFI : quels impacts pour l'immobilier ?
L’Union européenne vient d’ajouter officiellement l’Algérie à la liste des « pays tiers à haut risque » en matière de blanchiment d'argent et de financement du terrorisme. Cette décision aligne Bruxelles avec le Groupe d’Action Financière (GAFI), qui avait déjà placé l’Algérie sur sa liste grise en octobre 2024.
Cette classification n’est pas anodine : elle pourrait avoir des conséquences importantes sur l’économie algérienne, et notamment sur le secteur immobilier, déjà fragilisé par un climat d’incertitude et un accès difficile au financement.
Ce que signifie cette mise sur liste grise
Être sur la liste grise du GAFI implique que le pays présente des faiblesses stratégiques dans la lutte contre le blanchiment d’argent. En conséquence :
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Les banques européennes et internationales doivent désormais appliquer des vérifications renforcées sur toutes les transactions impliquant l’Algérie.
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Les investisseurs étrangers et institutions financières peuvent ralentir ou suspendre leurs engagements dans le pays.
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La réputation du système financier algérien est affaiblie, rendant plus complexe l’accès aux marchés internationaux.
🏠 Quel impact sur le marché immobilier ?
Le marché immobilier algérien est historiquement sensible à l’évolution des flux financiers, à la réglementation, et à la confiance des investisseurs. Voici ce qui pourrait changer :
1. Ralentissement des transactions importantes
Les achats de biens de grande valeur (terrains, villas, locaux commerciaux) pourraient être ralentis, surtout s’ils impliquent des transferts de fonds depuis ou vers l’étranger, en raison des nouvelles exigences de conformité.
2. Surveillance accrue des transactions en espèces
Le secteur immobilier algérien est souvent accusé de faciliter le blanchiment via des transactions en cash. Désormais, les professions immobilières (agents, notaires) seront de plus en plus scrutées. Cela pourrait freiner certains achats ou ventes réalisés hors des circuits bancaires.
3. Méfiance des investisseurs étrangers
Les Algériens de la diaspora et les partenaires internationaux pourraient préférer retarder leurs projets d’investissement, par crainte de blocage bancaire ou de surcharge administrative.
4. Pression pour plus de transparence
À court terme, cela pourrait accélérer la digitalisation du secteur (publicité en ligne, enregistrement numérique des actes) et favoriser les plateformes qui affichent clairement les informations légales, les prix et les statuts juridiques des biens.
Que peut faire l’Algérie rapidement ?
Pour sortir de cette situation, le gouvernement algérien devra :
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Renforcer les moyens de la Cellule de Traitement du Renseignement Financier (CTRF).
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Imposer des obligations de déclaration de transactions suspectes à tous les acteurs du secteur immobilier.
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Moderniser les lois sur le blanchiment et créer une base de données nationale des risques.
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Collaborer activement avec l’UE et le GAFI pour démontrer une volonté politique forte de réformes.
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